Le désir de se détacher de la Terre et de monter dans les espaces célestes afin de pénétrer leur mystère est bien vieux.
Ces rêves de l’humanité trouvent leur expression parfaite dans les multiples légendes et romans des peuples les plus divers.
Lors des fouilles faites à Ninive, on découvrit dans la bibliothèque du roi Æsurbanipal des écritures et des figures gravées sur des cylindre en argile, contant l’épopée d’un vol céleste : le roi Etan (3200 av. J.-C.) monta si haut dans les cieux que la terre entourée de mers lui parut d’abord comme « un pain dans un panier » pour disparaître finalement à ses yeux.
Selon les livres sacrés des Hindous, les « Védas, » les âmes des morts s’envolent aux différents astres. Cette même croyance subsiste chez les Esquimaux qui ont choisi la Lune comme siège des âmes. La « Bhagavata » (quinze siècles av. J.-C.) donne des indications précieuses aux yogis pour aller à la Lune. L’épopée hindoue « Ramayana » décrit, entre autres, le voyage céleste de Rama (1500 av. J.-C.). Un autre roi, chinois celui-ci, Wou-y, aurait entrepris une aventure analogue au treizième siècle avant Jésus-Christ. Une légende raconte que les ancêtres des Chinois sont tombés de la Lune. D’après une autre, des Mongols, s’étant envolés dans l’espace cosmique, y construisirent la constellation de la Grande Ourse.
Ailleurs, c’est le récit de la destruction des astres : un Mongol aurait lancé une flèche si haut qu’elle enfila quelques étoiles et retomba ensuite sur terre. Chez Hérodote, la flèche sert au transport de l’homme dans les différents points de l’univers.
La Bible nous parle de plusieurs ascensions, dont la plus pittoresque est celle d’Élie : « Et comme ils (Élie et Élisée) continuaient leur chemin, et qu’ils marchaient en parlant, voici un chariot de feu, et des chevaux de feu, qui les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux par un tourbillon. » (Second Livre des Rois, chapitre II, verset II).
Dans l’imagination des anciens Grecs, les astres se trouvaient si près de la Terre qu’il était possible de les atteindre sur le dos d’un aigle. Il suffirait même de s’attacher des ailes pour voler vers les régions solaires, comme le conte la légende d’Icare.
La glorification d’Alexandre le Grand ne serait certainement pas complète s’il n’avait pas eu le pouvoir de monter au ciel. Effectivement, la légende nous dit qu’il a essayé de l’atteindre en montant sur un char attelé de plusieurs aigles affamés qu’il obligeait à monter par un appât attaché à une tige verticale. Lorsqu’il est parvenu à une certaine altitude, le roi est averti par un oiseau à visage humain qu’il est interdit de voler plus haut. Il descend alors et atterrit à un endroit bien distant du point de départ.
Nous trouvons un écho de cette familiarité avec les astres dans les « Métamorphoses » d’Ovide (Ier s.), sous la forme du voyage de Phaéton au ciel pour y conduire le char du Soleil, et dans la mythologie orientale racontant qu’un prince persan s’approcha du Soleil et revint sur terre sur un cheval en bois.
Lucien de Samosate (IIe s.) décrit dans son « Menippos » les aventures de son héros, emporté avec son bateau sur la Lune par une tempête qui se déchaîna près des Colonnes d’Hercule.
L’ascension de Mahomet fut fortement discutée parmi ses disciples.
La légende sur le vol d’Alexandre le Grand se trouve également chez le poète persan Firdousi (Xe s.) avec cette variante que son héros, le schah Kay-Kaus, arrivé le plus haut, lance avant l’atterrissage une flèche au ciel.
Les habitants du continent fabuleux, l’Atlantide, se seraient sauvés à l’aide de véhicules à réaction sur d’autres planètes après la catastrophe qui dévasta leur pays.
L’épopée nationale finnoise, la « Kalevala, » fondée sur les légendes populaires, contient une fable sur l’abeille qui s’envola bien plus loin que la Lune et le Soleil jusqu’au royaume de la Grande Ourse.
Le moyen âge se désintéresse complètement des possibilités cosmonautiques et on ne trouve rien de cette époque sur les voyages extra-terrestres. C’est seulement avec la Renaissance que s’éveille l’intérêt pour ces problèmes. Arioste (XVIe s.) envoie Astolplie, le héros de « Roland furieux, » à la Lune sur le char d’Élie.
Le dix-septième siècle apporte quelque changement dans ces romans qui, à côté des idées purement littéraires, contiennent des éléments scientifiques ; « Somnium, » de Képler en est le signe précurseur. L’auteur arrive sur la Lune par un moyen magique.
Godwin y fait transporter le héros de son roman, paru cinq ans après la mort de l’auteur (1638), par des cygnes dressés. Il trouve un imitateur en Grimmelhausen (1659).
A. Kircher (1656) se laisse conduire dans le rêve à travers les espaces cosmiques par un guide, à la Dante. Son livre présente un intérêt du point de vue de la représentation des astres dans l’imagination des hommes de son époque.
Dans son « Discours concernant un nouveau monde et une autre planète » (1638) Wilkins indique le premier, comme moyen de communication interplanétaire, une machine.
Le pas décisif ne fut pourtant fait que par Cyrano de Bergerac. C’est lui qui introduit pour de bon la technique dans la littérature. Il prévoit, bien avant leur réalisation technique, l’emploi des ballons et des parachutes ; une intuition ingénieuse lui inspire l’idée de l’application des fusées à la réalisation des voyage cosmiques. À côté de cela, on trouve chez lui une multitude d’idées fausses et n’ayant rien de commun avec la Science.
Depuis Cyrano, la plupart des romanciers abandonnent les êtres ailés et les esprits comme moyen de communication, en les remplaçant par des machines les plus diverses. Voltaire, ce grand satirique, se permet pourtant encore au dix-huitième siècle, dans « Micromégas, » un voyage cosmique sur une comète. Pour lui rendre justice, mentionnons que ce qui comptait pour Voltaire c’était la satire de l’ouvrage sur l’habitabilité des mondes de Fontenelle.
Kindermann exprime en 1748 l’idée que, dans l’avenir, on pourrait aller à Saturne pour apporter de là-bas des plantes exotiques, comme on le fait dans son temps pour des spécialités asiatiques.
Au dix-neuvième siècle, on attache de plus en plus d’importance au côté scientifique des romans cosmonautiques. C’est en partie dû à l’impulsion donnée par la technique dont les grande possibilités se découvrent. À la fin du siècle, c’est, en outre, la question d’habitabilité des « Terres du Ciel » qui commence à intriguer les astronomes et, ensuite, l’opinion publique.
E. A. Poe pense à l’extension de l’aéronautique jusqu’aux limites extra-terrestres. Achille Eyraud est convaincu que des fusées pourront faire avancer le cosmonef de son héros, même dans le vide interplanétaire. Ce moyen de propulsion n’est qu’accessoire chez Jules Verne, inspiré, d’après ses propres dires, par Cyrano de Bergerac. Ses romans contiennent à côté de quelques erreurs fondamentales, une foule de détails intéressants et exacts sur les données astronomiques et cosmonautiques. Le Faure et Graffigny donnent dans leur roman, vers la fin du siècle dernier, une sorte de revue des problèmes cosmonautiques tels qu’ils se présentaient jusqu’à leur époque incluse.
Les résultats des observations de Mars se reflètent aussi dans les belles lettres. Un des premiers romans martiens, c’est celui de K. Lasswitz (1897) contenant une quantité d’idées fantastiques. L’auteur y tient néanmoins souvent compte des exigences de la Science.
Au seuil de notre siècle, H. G. Wells acquiert une grande popularité par ses romans sur les Martiens et les Sélénites. L’auteur n’approfondit pas le côté technique et vise surtout la société contemporaine.
Pendant la grande guerre, le domaine de littérature considéré, comme d’ailleurs tous les autres, reste en friche. Un des quelques romans parus à cette époque (1916-1917), bien intéressant, est celui de l’Américain A. Train, écrit en collaboration avec le prof. R. W. Wood de l’Université de Baltimore, assurant le côté scientifique.
Si les romanciers exercent une certaine influence sur les recherches scientifiques, le contraire est encore plus vrai. Après la grande guerre, la littérature cosmonautique prend un grand élan ; les travaux scientifiques, dans ce domaine, inspirent bien des romanciers.
Les romans cosmonautiques contemporains sont, en général, antireligieux et antimystiques, et abondent en détails techniques.
Oberth, Valier et Ziolkowsky écrivent, à côté des œuvres scientifiques, des romans et des nouvelles sur des voyages interplanétaires. Sans parler de toute cette légion de romanciers d’après-guerre, citons J.-H. Rosny aîné, qui en France s’intéresse le plus au côté scientifique du problème, et O. W. Gail, représentant en Allemagne les courants modernes dans les romans cosmonautiques.
Le prof. N. A. Rynin a minutieusement rassemblé tout le matériel littéraire concernant ce sujet.
Les romanciers se préoccupent également de la forme du cosmonef. Ils donnent libre cours à l’imagination qui leur soumet des projets de construction les plus variés.
Ainsi, au dix-huitième siècle, Kindermann envoie-t-il des héros dans les espaces cosmiques en bateau en bois léger avec rames, gouvernail, voilure, etc., maintenu en l’air par des petits ballons complètement vides. Un autre se plaît dans un cylindre avec une coupole pour des observations, ou en forme de tore surmonté d’un propulseur.
L’apparition des ballons et dirigeables inspire certains romanciers. La forme d’une sphère leur paraît particulièrement avantageuse, étant donné qu’elle permet d’obtenir avec le minimum de matière, généralement très précieuse, le plus grand volume ainsi que la plus petite surface de refroidissement. La forme d’un dirigeable, et en particulier celle d’une goutte allongée, est recommandée en vue de l’amoindrissement de la résistance de l’air.
Des plus modernes voient le véhicule composé de deux parties : de la fusée terrestre avec des ailes et de la fusée cosmique ; des roues s’y ajoutent quelquefois pour permettre le déplacement sur les surfaces planétaires ; une sorte de pieds [sic] lui facilitent le déplacement dans la montagne ; au besoin, il peut être transformé en bateau ou même en traîneau à moteur.
Le plus fantastique est certainement le projet de cosmonef imitant une planète avec un noyau central et une atmosphère.
Moyens de propulsion
Afin de faire arriver leurs héros aux lieux de destination, tous les moyens paraissent bons aux auteurs. Nous en trouvons aussi les plus fantastiques, commençant par des génies et des êtres vivants ailés, et finissant sur le système nerveux du pilote, devant fournir la force motrice.
D’aucuns admettent que l’atmosphère terrestre s’étend jusqu’aux régions lunaires et proposent d’utiliser, pour y parvenir, des ballons remplis d’un gaz mystérieux, de poids spécifique négligeable, dans des cabines hermétiquement closes, ou bien dans des cosmonefs à mécanisme de propulsion basé sur le principe du vol des oiseaux.
Le canon à dimensions énormes est souvent recommandé comme moyen le plus efficace pour atteindre une vitesse cosmique ; on utilise également l’énergie éruptive des volcans pour lancer un obus avec des voyageurs.
Une variante fantastique du canon constitue le projet d’utilisation de la force ascensionnelle d’un aérostat rempli d’un gaz récemment découvert et plus léger que tous les autres. La vitesse acquise aux bornes de l’atmosphère serait suffisante pour lancer le véhicule vers les planètes. La catapulte tournante donne également de très bons résultats dans les romans.
Certains romanciers admettent l’hypothèse des rayons gravifiques. Mais tandis que les uns considèrent qu’il faut protéger le corps devant ce rayonnement par un écran pour le libérer du poids, les autres pensent, au contraire, que, pour atteindre ce but, il faut rendre le corps transparent à ce rayonnement. De même que les corps transparents à la lumière sont presque invisibles, les corps laissant totalement passer les rayons gravifiques seraient tout à fait exempts de poids.
La pression de la lumière arrive non seulement à repousser le cosmonef du Soleil, mais même à le faire avancer dans sa direction. Ailleurs, c’est un champ magnétique qui annule ou renforce au besoin l’attraction gravifique. Il y a des cas où le principe du mouvement repose sur la loi de répulsion des corps chargés d’électricité du même nom.
Souvent, bien que la construction du propulseur soit minutieusement décrite, on n’arrive même pas à se faire une idée de son principe. Nous trouvons, par exemple, l’affirmation qu’à l’aide du radium le spectre de tout astre peut être énormément renforcé, et alors il sert non seulement à guider le cosmonef, mais aussi à lui fournir l’énergie nécessaire au vol. Ou bien c’est « la force vibratoire de l’espace » qui propulse le cosmonef.
D’autres préfèrent de se servir de moyens plus sûrs. Il est remarquable que Cyrano de Bergerac pressentît le premier la possibilité d’aller aux autres astres à l’aide de fusées. Il donne même la description d’un cosmonef primitif à fusées, superposées par étages, s’allumant chacune à son tour dès que l’étage inférieur a cessé de fonctionner. De cette façon, dit-il avec raison, son héros est arrivé à s’échapper de tout danger que produirait l’effet de toutes les fusées allumées ensemble.
Dans les romans plus modernes, on préfère anticiper et employer des fusées électriques à vitesse d’éjection égalant la vitesse de la lumière. L’énergie nécessaire à la propulsion provient soit de la Terre, soit des corps radio-actifs emportés, ou bien de la désintégration des atomes.
Les habitants des astres
Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’imagination des auteurs écrivant sur l’habitabilité n’a pas fait de grands progrès depuis que l’on écrit à ce sujet. Il est évident que la fantaisie se nourrissant des éléments de réalité, les habitants d’autres mondes ne diffèrent pas beaucoup de leurs modèles terrestres. Ce sont généralement des êtres à développement supérieur : leur culture dépasse la nôtre, leur technique se trouve à un très haut degré, et ils ont bien loin derrière eux l’ère des croyances religieuses, étant complètement athées.
Nous passons sous silence la représentation des habitants cosmiques que nous trouvons chez Voltaire, ou d’autres satiriques. exagérant à dessein, et ne donnons ici que les portraits faits avec quelque sérieux.
Dante voit notre système planétaire, qu’il visite dans sa « Divine Comédie, » peuplé d’âmes immortelles, dont chaque catégorie choisit une autre planète pour siège.
Pour Mader, les lois naturelles ne sont pas les mêmes sur tous les astres et, tandis que les uns hébergent des peuples heureux, les autres sont des « vallées de larmes. »
Les Sélénites représentent des êtres bizarres, souvent une sorte de sur-insectes. On trouve aussi sur la Lune des hommes, quelquefois mourant et naissant d’une façon étrange (transformation en fumée, absence de femmes, comme chez Lucien, par exemple). Les conditions de vie n’y diffèrent pas beaucoup des nôtres : il y a de l’air et de l’eau ; une flore et une faune pas moins riches que sur terre, différant uniquement par leur forme.
S’ils ne trouvent pas de conditions convenables à la surface lunaire, les Sélénites se réfugient à l’intérieur de l’astre où l’atmosphère est respirable ; le noyau fournit de la chaleur et un liquide fluorescent, assez de lumière (Wells).
D’après certains auteurs, les Sélénites se présenteraient sous forme d’étoiles allongées et mèneraient une vie électrique. Pour d’autres, la Terre ne serait qu’une colonie lunaire, et les hommes des descendants des habitants lunaires dont la haute civilisation leur permit de conquérir l’univers.
Le Soleil n’est pas souvent habité. S’il l’est, ses habitants vivent de sept à huit mille ans (Cyrano). Mars et Vénus, par contre, jouissent particulièrement de la faveur d’être habités.
Les Martiens sont presque toujours représentés comme des êtres à degré de développement beaucoup supérieur à celui des hommes, aussi bien du point de vue de la culture matérielle que morale. Extérieurement, ils ressemblent à l’homme, à de petites variantes près : pas de cheveux, crâne plus grand, peau d’éléphant, yeux saillants comme les grenouilles. Quelquefois, on les rend végétariens. Ce ne sont pas toujours des surhommes ; pour certains, ce sont des sur-fourmis. La vue est chez eux remplacée par un autre sens et ils s’entendent par voie de télépathie (Ridley).
L’intelligence des Martiens est parfois tellement différente de la nôtre que les cosmonautes ne trouvent pas de moyen d’entente avec eux.
Par opposition aux Martiens, les habitants de Vénus sont le plus souvent représentés comme inférieurs aux hommes : une sorte de salamandre, des hommes-termites possédant quelques notions de la technique.
Les autres planètes attirent beaucoup plus rarement l’attention des romanciers. Quelques-uns décrivent pourtant les habitants de Mercure, d’Uranus ou de Saturne, et leur attribuent des qualités des humains, ayant à leur disposition une flore et une faune. Les Uranites, à grande tête, auraient une très haute culture.
Pas tous les romanciers admettent [sic] que l’Univers est habité : il y en a qui voient les astres nous environnant déserts et arides.
Ary J. ERNFELD
Prix international d’Astronautique.
BIBLIOGRAPHIE
Lucien de Samosate (IIe siècle). L’Histoire véritable, Paris, 1889.
Godwin, Francis. The Man in the Moon, London, 1638.
Wilkins, John. A Discourse, concerning a New World and Another Planet, in two books, London. 1638.
Cyrano de Bergerac. Voyage dans la Lune, Paris. 1649. Histoire comique des États et Empires de la Lune et du Soleil, Paris, 1652.
Kircher, Athanasius. Der extaticum Kircherianium, 1656.
Grimmelhausen. Fliegende Wandermann, 1659.
Eyraud, Achille. Voyage à Vénus, Paris, 1865.
Verne, Jules. De la Terre à la Lune, 1865.
– Autour de la Lune, 1870, et d’autres romans.
Le Faure (G.) et Graffigny (H. de). Aventures extraordinaires d’un savant russe, Paris, 1889.
Ziolkowsky (C.-E.). Rêves à la Terre et au ciel, Moscou, 1895 (russe).
Lasswitz (Kurt.). Auf zwei Planeten, Leipzig, 1897.
Wells, H. Gideon [sic]. The First Men on the Moon, London, 1901, et d’autres romans.
Ziolkowski (C.-E). Hors de la Terre, Moscou, 1920 (russe), et d’autres nouvelles.
Gail, Otto Willy. Der Schuss ins All, Breslau, 1925, et d’autres romans.
Rynin, prof. N. A. Communications interplanétaires, t. 1 : Rêves, légendes et premières fantaisies, et t. 2 : Navires cosmiques, Leningrad, 1928 (russe).
Citons en plus, parmi d’autres, les auteurs suivants :
XVIIIe siècle : Brunt, Samuel ; Folie, M. de la ; Kinderman, Eberhard Christian ; Roumier, Marie-Anne de ; Swedenborg, Emmanuel ; Swift, Jonathan ; Voltaire.
XIXe siècle : Atterley, Joseph ; Boitard ; Dumas, Alexandre ; Flammarion, Camille ; Locke , Rickard A. ; Ouminsky, V. ; Poe, Edgar Allan ; Riddel, J. L.
Du début du XXe siècle jusqu’à la Grande Guerre : Afanasiev, L. B. ; Avrav, A. de Ville d’ ; Bogdanov. A. ; Estor. J. J. ; Jonlawskv, G. ; Kryjanowskaya, V. I. ; Mazievitch, L. M. ; Mader, F. ; Morozov N. A. ; Rostand, Edmond ; Rioumin, V. V.
Pendant la Grande Guerre : Michaelis, Sophus ; Train, A. ; Wood, professeur R. W.
Après la Grande Guerre : Allorge, Henri ; Altansky, G. ; Anton, Ludwig ; Arelsky, G. ; Armfeld, prof. B. K. ; Bailly, Albert ; Barr, Philip M. ; Barry, Mary-Elisabeth ; Baudissin, Eva Baumgarten-Crusius, Gen. ; Bedny. D. ; Belaiev, A. ; Bobrichtchev-Pouchkine, A. ; Brehmer, Fritz ; Brener, M. ; Burroughs. Edgar-Rice ; Buergel, Bruno H. ; Calladay, Ch. ; Chapuis, A. ; Daiber. Albert Dr. ; Dolezal, Erich ; Dominik, Hans ; Eichacker ; Galopin, Arnould ; Gontcharov, Y. ; Graffigny, Henri de ; Grave, S. L. ; Hanna, Paul R. ; Harbou, Thea ; Haugen, Christian ; Heinrischka, M. ; Hoffmann, Oskar ; Itin, Vivian ; Jarl, Uwe ; Kalinine, L. ; Kampffert, Waldemar ; Kay, Juliane ; Kazuro, Stanislas ; Kopylov, N. ; Krasnoioursky, B. ; Laffert. Karl-August V. ; La Hire, Jean de ; Laury. André ; Le Rouge, Gustave ; Lorraine. L. ; Michelmore, R. ; Miral ; Mouhanov, N. I. ; Nicolskvy, V. D. ; Orlowskv. V. ; Ouliansky, A. ; Panhaus, Ernst I. ; Pankov, D. ; Platonov, A. ; Riazanov, Nicolaï ; Riche, E. de ; Rosny, J.-H. aîné ; Rynin, prof. N. A. ; Thime, Paul ; Tolstoï, Alexandre ; Valier, Max ; Viger ; Volkov, A. M. ; Vollmer, Walter ; Williamson, J. ; Yaroslawsky, Alexandre ; Yazwizky, V.
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(Ary J. Sternfeld, in Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, douzième année, n° 618, samedi 18 août 1934 ; gravures pour La Belle et la Bête, et Histoire comique des États et Empires de la Lune et du Soleil)