I

 

Le docteur Alcibiade Reynaud était, de l’avis de tous les gens de sa connaissance, un vieil original. Il n’y avait qu’une voix à ce sujet et chacun se contentait de cette qualification dont le sens nous a toujours échappé.

L’expression de vieil original, comme celle de bon garçon, ne souffre cependant pas de réplique et nous aurions mille fois tort de nous ingénier à trouver, pour le besoin de la cause, des épithètes plus précises et plus lumineuses.

Quoi qu’il en soit, le savant, respecté et respectable docteur Alcibiade vivait retiré du monde. Il évitait les hommes qu’il trouvait avares, méchants et uniquement préoccupés des besoins matériels de la vie, et se plongeait avec frénésie dans les études de médecine transcendante et de philosophie occulte.

Il ne faut donc pas s’étonner qu’il eût passé une grande partie de la journée du 25 octobre 1879 à déchiffrer et à traduire un manuscrit très ancien qu’il estimait de grande valeur, et qui traitait de quelques phénomènes surnaturels recueillis et annotés par un religieux bénédictin du monastère de Corbie. Il y était question, entre autres étrangetés, de diverses horrifiques punitions corporelles infligées par Dieu à de grands coupables. Les uns avaient été subitement privés de la parole, d’autres, insolents et fiers de leur beauté, était tout à coup devenus difformes. Un passage avait particulièrement attiré l’attention du docteur. C’était la très merveilleuse et très authentique histoire de l’homme désossé.

Il y était raconté qu’en punition de ses infractions aux règles de son ordre touchant la sainte vertu de continence, un moine s’était vu condamné à vivre privé de ses os et avait été livré ainsi, pendant de longues années, à tous les appétits immondes. Car, disait l’auteur du manuscrit, les os du corps ont une grande influence sur la vigueur de la pensée et sur la volonté de l’homme. C’est ainsi, ajoutait-il, que sur cette terre misérable le pécheur commence quelquefois son purgatoire, quand il ne ressent pas, hélas ! les premiers tourments de la géhenne !

Le docteur, après avoir longtemps médité sur ces bizarres théories sans parvenir à les coordonner et à leur découvrir un explication rationnelle, avait fermé le livre avec dépit.

Éprouvant le besoin de prendre du repos, il était sorti de sa modeste demeure et s’était rendu, selon son habitude, sur le bord d’un étang que les paysans du pays, fort enclins aux superstitions, appellent l’étang des Charmeuses.

Au moment où commence ce récit, en tous points conforme à la vérité, le docteur, assis sur le tronc déraciné d’un saule, immobile et attentif, se livrait depuis plusieurs heures à son plaisir ordinaire, la pêche à la ligne. Étrange distraction pour un penseur et un savant !

Il n’avait pas encore fait la moindre capture et son esprit, subissant peu à peu l’influence d’un temps froid et triste, se perdait dans de sombres rêveries.

C’était un de ces soirs d’automne, où l’hiver, avec ses frissons, se fait déjà pressentir dans la solitude des campagnes. Un fin brouillard couvrait, comme d’un voile, les eaux de l’étang jaunies par la pluie. Sur les berges, les arbres dépouillés semblaient flotter sans consistance dans la transparence de la brume. Tout se taisait dans les champs déserts. Par moments, quelques corbeaux tombaient çà et là sur la terre, silencieusement.

Le docteur, sous l’impression de cette mélancolie de la nature, se laissait envelopper par la brume des souvenirs douloureux et trouvait une sorte de volupté à revenir par la pensée à des jours anciens passés dans les larmes. Les objets qui frappaient ses regards se confondaient dans son esprit avec ses souvenirs de jeune homme. Parmi les feuilles sèches, il voyait tourbillonner autour de lui ses premiers rêves irréalisés et ses espérances déçues, et de noirs regrets flottaient dans son cerveau, comme des nuages.

Habitué à noter ses impressions, pour les comparer et en tirer des déductions scientifiques, il prit son carnet et écrivit les lignes suivantes que nous reproduisons fidèlement :

« Térésita, ange des amours évanouies ! Comme tu sus, d’un regard, me révéler le secret de la vie ! Je t’aime encore, après tant d’années qui ont coulé si rapidement à travers les rocs et les arbres brisés par la tempête… Où es-tu ? Morte peut-être… peut-être, mot plein de charme ! Et moi, je suis là, vieillard inutile, distrait par un ridicule amusement.

Et toi, Raphaël, jeune homme mystique et pur, que me veux-tu ?… Ton image passe devant mes yeux avec un sourire étrange. Au lieu de fuir les douleurs humaines, tu les étreignis dans tes bras de prêtre et tu disparus un jour… horrible jour ! Térésita, Raphaël, toute ma vie !… »

Ces phrases, quelque peu incohérentes, montrent que le vieux docteur avait eu ses jours de passion et que la science n’avait pas toujours été son unique souci.

Cependant, le brouillard s’épaississait de plus en plus. La nuit approchait et il était temps de songer au retour. Le docteur se mit donc en devoir d’enrouler autour de son long bâton de coudrier le fil de la ligne, dont le bouchon de liège flottait au loin dans une touffe d’herbe.

Il sentit une résistance à son effort et ne put soulever l’instrument de pêche. Pensant qu’il avait affaire à quelque énorme poisson, il tira l’hameçon doucement à lui et son visage exprima tout à coup un vif étonnement, voisin de l’effroi, quand il vit de près sa prise.

C’était assurément une pêche peu ordinaire.

L’hameçon adhérait à une masse inerte, que, grâce aux dernières lueurs du jour, le docteur reconnut facilement pour l’os coronal d’un crâne humain. Mais quelle ne fut pas sa terreur quand il vit ou crut voir – car ici nous ne faisons que reproduire ce qui nous a été raconté – que cette tête était soudée au corps par les liens naturels et qu’il retira et étendit sur le sable un squelette merveilleusement disséqué.

Quoique habitué à voir de près la mort et ses résultats, le docteur était devenu tout pâle en considérant sa capture. Et cependant une force irrésistible le retenait devant le squelette. – Tout tremblant, il l’examinait avec un intérêt de plus en plus surexcité. Il eut bientôt reconnu que c’étaient les tristes restes d’un homme, et que cet homme, selon toutes les probabilités scientifiques, était mort dans la force de l’âge. Toutes les dents, admirablement conservées, étincelaient dans un rictus abominable et les cavités des yeux et de la bouche, vastes et béantes, semblaient d’une insondable profondeur.

Le docteur ne pouvait toutefois s’expliquer le parfait dépouillement du squelette et les soudures qui en faisaient une superbe pièce d’anatomie. Il résolut d’étudier, dans le calme de son cabinet, un phénomène si en dehors des lois connues et d’emporter lui-même, à la faveur de l’ombre, son horrible capture. Il remit donc en bon ordre ses engins de pêche et, passant le bâton de la ligne entre les côtes transparentes du squelette, il plaça sur son épaule cet étrange fardeau, jouant ainsi, au naturel, une scène de la danse macabre, et reprit le chemin de sa demeure.
 

II

 

Rentré chez lui, le docteur déposa le squelette sur son propre lit, dans sa chambre à coucher, qui lui servait de cabinet de travail. C’était une vaste pièce, au plafond élevé et rayé de poutrelles noircies par le temps. Un vieux tapis, aux nuances pâlies, couvrait le sol. Les murs disparaissaient derrière les bibliothèques, les collections de minéraux et quelques portraits de famille. Dans un coin, un piano d’une forme ancienne paraissait oublié et muet depuis longtemps. Tout au fond de la chambre se dressait un immense lit à baldaquin en damas de soie verte, usé à demi, et, sur ce lit, le squelette était étendu, la tête appuyée sur le chevet et paraissant plongé dans un sommeil exempt de rêves.

Une lampe dont le vaste abat-jour modérait la lumière répandait dans l’appartement une demi-teinte mystérieuse.

Le docteur, assis devant une table couverte de livres, se mit à réfléchir profondément sur sa pêche extraordinaire. Un peu remis de ses émotions, l’idée scientifique prédominait en ce moment dans son esprit, et il se demandait par quelle opération merveilleuse le squelette se trouvait dans cet état parfait de dessiccation, sans qu’aucun des ligaments naturels se fût rompu sous l’action continue de l’eau.

Ce phénomène renversait toutes ses notions anatomiques. Il consulta plusieurs savants ouvrages de Galien et de Sprengel, les Disputationes anatomicæ d’Haller, le savant traité de Vesalius : De humani corporis fabrica, orné des gravures de Jean de Calcar. Mais ses recherches restèrent infructueuses et il demeura convaincu qu’il fallait s’élever au-dessus des lois physiques pour trouver l’explication de cette énigme. Alors, il se plongea dans les ouvrages de Lavater sur les spectres. Il parcourut le livre de Valle de Moura : De incantationibus, et ouvrit le précieux manuscrit, dont les récits fantastiques lui semblaient maintenant beaucoup moins invraisemblables. Il se demandait s’il n’était pas dans une de ces rares situations de la vie terrestre où l’on touche au monde inconnu, où l’on est transporté pour ainsi dire sur le bord de l’intangible, et le frisson du surnaturel commençait à courir dans tous ses membres.

Inquiet, il appuyait sur sa main son front chauve, et songeait – ou bien, il regardait fixement le squelette, qui, frappé par la flamme de l’âtre, étincelait dans l’ombre des rideaux. Dans cet état voisin de l’hallucination, il lui semblait que cette tête de mort, qui n’avait plus un lambeau de chair, prenait la forme de traits chéris. Il croyait voir cette bouche affreuse ébaucher un sourire, et les noms de Térésita et de Raphaël erraient de nouveau sur ses lèvres.

Tout à coup, un bruit se fit entendre à la porte de la chambre. Il y avait quelque chose d’étrange dans ce bruit. Un gémissement sortit du piano, comme un écho.

Le docteur ne put s’empêcher de tressaillir.

Au même instant, le squelette, par un mouvement brusque, se retourna sur le côté et prononça, d’une voix qui avait une singulière corrélation avec le bruit de la porte, le mot : « Entrez. »

La porte s’ouvrit et un prêtre parut sur le seuil. Il paraissait d’un âge avancé et accablé de fatigue, quoique doué d’un superbe embonpoint. Chacune de ses mains s’appuyait sur une sorte de canne-béquille. Il y avait dans son allure quelque chose de grotesque et d’inconsistant. Il s’avança ; tout son corps s’affaissait et rebondissait avec une élasticité inquiétante, et l’on pouvait supposer, tant sa démarche était flasque et molle, que sa soutane ne recouvrait qu’un amas de chair sans os.

« Mon Dieu ! s’écria le docteur, serait-ce lui ? »

Le prêtre s’approcha du docteur et, s’asseyant à ses côtés, il lui dit d’une voix faible et gutturale, de cette voix navrante des vieillards qui n’ont plus de dents :

« Pardonnez-moi de venir ainsi troubler votre solitude, et qu’il me soit permis de vous entretenir quelques instants sans détours. »

Au comble de l’effroi, le docteur se demandait s’il avait bien l’usage de la raison et s’il n’était pas l’objet d’un rêve. Il fit un violent effort et répondit :

« Parlez, je vous écoute. »

Alors l’étrange, fantastique et lamentable prêtre s’exprima ainsi :

« J’arrive de pays lointains, où j’ai passé de longues années dans la pénitence. Je suis un grand coupable et j’ose à peine révéler mon crime. Cependant, il le faut.

Je dois remonter bien loin dans mon passé. J’étais bien jeune alors. J’avais vingt-cinq ans, l’âge où toutes les choses ont encore en elles un rayonnement que la douleur et les fautes dissipent trop tôt, hélas ! Je venais de me lier par le plus redoutable des serments et de me jeter pour la vie dans les bras de Dieu ! J’avais un ami que je chérissais comme un frère. Lui, simple et bon, me témoignait la plus vive tendresse et me confiait tous ses secrets. Grâce à un amour pur, il avait traversé tous les dangers de la jeunesse, sans blessures et sans regrets. Il me fit part de toutes ses joies. Je fus initié à ses projets et à ses espérances. Sans prendre garde que, sous ma robe noire, battait un cœur ardent et passionné, il me dépeignait, avec les couleurs les plus vives, les charmes de celle qui l’aimait. Il ne savait pas alors qu’il est dangereux de parler de son bonheur.

– Mes soupçons sont-ils fondés ? pensa le docteur, en devenant pâle.

– Laissez-moi achever mon récit, poursuivit le prêtre, comme s’il eût deviné la pensée du docteur ; car je dois tout vous dire, il le faut.

Le jour où je le vis près de celle dont il m’avait tant parlé, je compris la femme dans tout ce qu’elle renferme d’éblouissements et de désespoirs. Je vis l’amour avec son cortège de douleurs et de cris de triomphe.

Je devins subitement amoureux, jaloux, méchant, désespéré.

Je me pris à le détester et à aimer cette jeune fille de toutes les forces de mon âme. Elle avait une candeur d’enfant et me traitait comme un ami. Je la voyais souvent seule. Je combattis en vain. Je fus vaincu.

– Et cette femme partagea votre amour ? s’écria le docteur.

– Vous saurez tout, dit le prêtre ; veuillez m’entendre jusqu’au bout.

Un soir d’été, pendant que les devoirs de sa profession obligeaient mon ami d’enfance à s’éloigner de nous, je proposai à sa belle fiancée une promenade à travers la campagne. Quelle belle soirée ! Comme tout était joie et parfums dans les sentiers fleuris ! Avec sa robe flottante et ses beaux cheveux blonds dénoués, elle avait l’air d’un ange, cette jeune fille. Je suivais ses pas, le regard sombre, comme un damné qui voit un instant le ciel.

Nous arrivâmes ainsi près d’un étang entouré de saules au feuillage argenté. Elle s’arrêta et se mit à considérer longuement le paysage frais et reposé qui s’offrait à nos regards. Elle aspirait à pleins poumons l’air embaumé. Son sein bondissait de joie et elle murmurait des paroles d’amour. Qu’elle était belle en ce moment !

– Oh ! c’est trop souffrir, s’exclama le docteur.

– Patience, je ne dois omettre aucun détail. Je cueillis une pervenche au pied d’un saule et je la lui offris en tremblant. Elle la prit, sans remarquer mon trouble, et la mit dans ses cheveux en disant : « Merci. »

À ce mot qui résonna à mes oreilles comme la plus douce musique, je ne fus plus maître de moi. Je la regardai fixement. Je lui saisis les deux mains avec un geste fiévreux et je lui dis : « Je vous aime ! »

Elle poussa un cri d’effroi et me regarda avec mépris.

Alors, dominé par la passion, ivre, haletant, je la pris dans mes bras et je l’entraînai avec moi dans l’eau profonde de l’étang. Mes lèvres se collèrent à sa bouche pâle et je n’éprouvai plus qu’une ineffable sensation de volupté.

– L’infâme ! s’écria le docteur, en se dressant devant le prêtre avec un geste de menace.

– Vous me trouvez bien coupable. Mais encore quelques mots, de grâce !

Des paysans nous retirèrent encore vivants. Je m’expatriai, résolu de racheter mon crime par une vie d’abnégation.

J’errai pendant de longues années dans un monde sauvage et inexploré, condamné à la plus horrible des punitions, à vivre privé de tout ce qui constitue la force et l’énergie de l’homme, n’ayant que cette enveloppe de chair misérable et souillée, n’ayant plus d’os enfin ! et livré à tous mes appétits comme un animal immonde. Car mon péché m’avait valu ce châtiment d’être privé de mon squelette qui a dû rester au fond de l’étang des Charmeuses, jusqu’au moment où vous l’avez vous-même retiré de l’eau.

Mais, maintenant, le courroux du Ciel me juge assez puni et il dépend de vous-même que je rentre en possession de la partie solide de moi-même. »

Comme il achevait ces mots, le squelette s’agita sur le lit avec des mouvements d’impatience.

Le docteur, ne trouvant plus la force de prononcer une parole, ne put que faire un signe d’acquiescement.

Alors, le spectacle plus inouï s’offrit à ses regards. Il vit le squelette s’animer et se mouvoir à l’approche du prêtre. Il le vit se dresser sur son séant, descendre du lit et se tenir debout.

Qu’allait-il se passer ?

Le prêtre et le squelette se regardèrent un instant avec tendresse, presque avec amour. La même voix extraterrestre qui avait prononcé le mot : « Entrez, » dit au prêtre : « Viens ! » Ils se rapprochèrent ; ils se pressèrent l’un contre l’autre, et, par un pouvoir surnaturel, le squelette disparut et reprit sa place dans le corps désossé du prêtre, qui se raffermit et grandit subitement. Son pas retrouva son ancienne assurance ; sa voix redevint nette et sonore, et, avec un geste suppliant :

« Maintenant, dit-il, je dois vous faire le plus terrible des aveux. Il faut que je confesse mon crime dans toute son horreur. Voudrez-vous me pardonner, quand vous saurez que cette femme qui a été la cause innocente de tous nos malheurs, c’était Térésita, et que le prêtre maudit se nommait…

– Raphaël ! s’écria le docteur, en se précipitant sur le prêtre et en le saisissant à la gorge ; misérable ! et tu oses espérer que je te pardonne ? Dis-moi ce que tu as fait de Térésita. Vit-elle encore ?

– Elle est morte entre mes bras, répondit Raphaël, quelques jours après la funeste promenade ; et il recula peu à peu jusqu’au fond de la chambre.

– C’est toi qui l’as tuée, reprit le docteur en renversant le prêtre sur le lit. Eh bien ! malheur à toi, » et, s’armant d’un poignard, il le lui plongea dans la poitrine.

Horreur ! La lame du poignard glissa sur les côtes avec un bruit strident. Le prêtre avait subitement disparu. Le docteur n’avait plus devant lui que sa lugubre capture. Il venait de poignarder un squelette.

Quelques mois après les événements qu’on vient de raconter, le docteur Alcibiade Reynaud lut dans le journal de son département les lignes suivantes :

« Un de nos missionnaires de la presqu’île de Luitchéou, sur les côtes de la Chine, vient de tomber sous les coups des ennemis de la foi. L’abbé Raphaël qui, depuis plusieurs années, évangélisait ce pays, a été trouvé poignardé dans son lit, le 25 octobre dernier… »

C’était bien la date exacte de la découverte du squelette. Le docteur put s’en convaincre en consultant la relation détaillée qu’il avait eu soin de faire de tout ce qu’il avait vu. Ce fut pour lui un trait de lumière. Il était sur la trace de l’un des phénomènes magnétiques les plus bizarres, la simultanéité des événements dans la pensée, ou, pour ainsi dire, le mirage intellectuel.

Il écrivit, sous ce titre, un long mémoire qui ne paraîtra qu’après sa mort.

On remarqua, dans le pays, que le docteur ne pêchait plus à la ligne.
 
 

 

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(Gabriel Marc, in Revue des Lettres et des Arts, n° 23, 15 mars 1868 ; in La Semaine populaire, supplément de la Petite République française, sixième année, n° 277, dimanche 22 juillet 1883 ; sous le titre : « Le Squelette, » surtitré : « Contes du pays natal, » in Le Petit Clermontois, quotidien, républicain, régional, troisième année, n° 864 et 874, samedi 30 juillet et mardi 9 août 1887 ; dans Le Boudoir des Gorgones, revue de littérature étrange et fantastique, n° 21, juin 2011, suivi d’une présentation de l’auteur par Noëlle Benhamou ; repris en volume d’abord dans l’anthologie collective Chacun la sienne, Paris : Édouard Dentu, 1881, puis dans le recueil de Gabriel Marc, Liaudette, contes du pays natal, Paris : Georges Charpentier et Cie, 1887. « Surgite mortui venite ad Judicium, » gravure extraite du Nouveau Recueil d’ostéologie et de myologie dessiné d’après nature de Jacques Gamelin, Toulouse : J. F. Desclassan, 1779)