Fureter sur Gallica, le site de la BNF, réserve parfois de bien agréables surprises. En effectuant une recherche pour compléter une référence sur les dragons, notre attention a été attirée, il y a quelque mois, par la livraison d’un feuilleton de La Presse signé Paul Lordon et intitulé : « Tragiques aventures d’une Française en Chine. » Or, cet épisode ne nous était pas inconnu ; après vérification, il s’agit en effet, mot pour mot, du roman de Gustave Le Rouge, « L’Espionne du Grand Lama, » paru en 1905 aux éditions Méricant, et repris en 1907 sous le titre : « Le Palanquin mystérieux » et le pseudonyme du major Carl Bell, dans la revue Mon Beau Livre, chez Fayard… On se demande comment un plagiat aussi flagrant a pu passer si longtemps inaperçu…

Journaliste en activité pendant plus de cinquante ans, Paul Lordon (Rouen, 12 novembre 1854 – Eaubonne, 25 mars 1934) a collaboré à un nombre impressionnant de périodiques, notamment à l’Estafette, à l’Écho de Paris, dont il a été un temps rédacteur en chef, au Gil Blas, au Journal, à la Patrie, à Excelsior ou encore au Petit Journal. Il a rédigé aussi bien des articles d’actualité que des chroniques politiques, dramatiques ou littéraires, soit sous son propre nom soit sous divers pseudonymes, comme Diablotin ou Diavolo, ou encore Paul Duparc.

Mais son œuvre ne s’est pas uniquement limitée à son activité journalistique. Paul Lordon est également l’auteur d’une quinzaine de romans, écrits seul ou en collaboration, qui sont parus dans la presse, la plupart du temps sous pseudonyme, et ont parfois rencontré un indéniable succès ; ils révèlent un feuilletoniste prolifique et particulièrement avisé. Son roman « Le Déserteur, » titre alternatif de « Jean-la-Blonde, » est ainsi paru simultanément dans six quotidiens différents… Mais l’exemple le plus remarquable reste sans doute « La Comtesse Fafa » qui a été publiée en feuilleton sous cinq titres et six pseudonymes différents dans pas moins de… onze périodiques !
 

MONSIEUR N

 
 

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« Si nous explorions la caverne ? dit un jour Germaine. Elle peut être immense et peut-être y trouverons-nous des choses intéressantes.

– Des gnomes préposés à la garde de fabuleux trésors, comme dans les contes de fées, sans doute, ajouta Jean en riant.

– C’est cela, moquez-vous de moi, monsieur le sceptique, riposta Germaine.

– Ou une riche bibliothèque, comme dans les contes des Mille et Un Jours, interrompit Timothée Framm.

– C’est bon, riez tant que vous voudrez, messieurs. Explorons toujours la caverne, nous verrons bien ce qu’elle contient. »

Des torches furent allumées, et elle-même donna le signal du départ. La petite troupe, composée de tous les Européens, y compris Timothée Framm qui était à peu près remis, et de quelques tirailleurs annamites, s’enfonça dans l’obscurité.

La caverne descendait brusquement, par une pente assez rapide, dans les entrailles de la montagne ; si bien qu’à peu de distance de l’ouverture régnaient d’épaisses ténèbres. Grâce à la lueur des torches et surtout d’une petite lampe électrique portable, que tenait Joe Murdock, la caravane y voyait suffisamment.

Les murailles de la caverne se présentaient aux yeux des explorateurs dans toute leur nudité ; aucune trace de mousse ou de lichen n’en interrompait la couleur grise uniforme.

Cependant la route ne tarda pas à s’élargir, et les explorateurs se trouvèrent dans une crypte immense dont l’œil ne pouvait sonder les profondeurs.

Mais le spectacle était vraiment féerique.

Des stalactites pendaient de la voûte, et elles semblaient sortir de l’ombre et comme suspendues dans le vide, tant étaient considérables les dimensions de la caverne. Des stalagmites surgissaient du sol, pareilles aux troncs sans branches d’une végétation bizarre. En certains endroits, les deux tiges de pierre s’étaient rencontrées et formaient d’immenses colonnades du plus pittoresque effet. Au centre se trouvait une sorte de petit lac, aux eaux tranquilles.

Des chauves-souris, subitement troublées dans leur repos par l’invasion brusque de la lumière, décrivaient, dans l’air calme, des orbes silencieux : des crapauds gluants et monstrueux traînaient leur abdomen rebondi dans la vase humide du sol.

Les explorateurs, à la vue de ce merveilleux spectacle, éprouvaient une admiration mélangée de terreur. Jeannik poussait des cris d’effroi, quand, dans son vol rapide et silencieux, une chauve-souris passait devant elle, en agitant ses ailes velues.

« Plus loin ! Plus loin ! » s’écria Germaine.

Et la petite troupe, suivant les rives fangeuses du lac, poursuivit sa route dans ce domaine du silence, de la nuit et du mystère.

Elle suivait, maintenant, un couloir humide qui faisait mille détours : à chaque moment, on mettait le pied sur la masse visqueuse d’un crapaud dérangé dans sa quiétude. Des cloportes monstrueux, des araignées velues aux pattes immenses, toute une foule d’insectes et de reptiles étranges glissait silencieusement sur les murailles.

Tout à coup, l’on dut s’arrêter : le chemin se terminait brusquement, au-dessus d’une sorte de puits circulaire, aux parois abruptes, que recouvrait un épais tapis de mousses incolores.

Le lieu avait quelque chose de sinistre et d’effrayant.

Des bruits étranges montaient du fond du gouffre : tantôt c’était comme des gémissements, tantôt des grondements de colère, tantôt comme un bruit d’écailles froissées.

Et cependant, aucun être vivant n’apparaissait dans cette solitude obscure et humide, pas même un insecte hôte de retraites ténébreuses.

« Mais, voyez donc là !… là… » s’écria soudain Germaine, en montrant à Jean, sur la paroi opposée du gouffre, un animal étrange.

Le corps, allongé comme celui d’un lézard, avait environ un mètre de longueur. Une arête d’épines, que l’animal hérissait et abaissait continuellement, courait tout le long de son dos et de sa queue. Les pattes, courtes, étaient armées de griffes longues et acérées. La tête était munie de cornes pointues, de forme conique. La bouche était immense et montrait une triple rangée de dents aiguës. Les yeux, énormes, étaient montés sur un pédoncule mobile ; la pupille était largement dilatée, mais, cependant, le regard était sans expression : sans nul doute, malgré son appareil visuel complet, l’animal était aveugle.

« Quelle affreuse bête, murmura Germaine en frissonnant.

– Certes, voilà un des plus curieux reptiles que j’aie jamais vus, répliqua Timothée Framm. Il est probablement inconnu ; tâchons de nous en emparer.

– Oui, c’est cela, dit Germaine ; tuez-le. »

Timothée Framm épaula, visa un instant et fit feu.

L’animal, atteint en plein corps, fit un bond immense, étala subitement deux ailes membraneuses, que les explorateurs n’avaient pas encore aperçues, et disparut en tournoyant dans le vide.

À tout hasard, l’Anglo-Saxon tira un second coup de carabine dans le gouffre.

Au même instant, d’effroyables clameurs retentirent, puis tout retomba dans le silence. Tout le monde était glacé d’épouvante. Les clameurs recommençaient de nouveau : on entendait, en même temps, dans le fond du puits, le même cliquetis d’écailles qui avait déjà si fortement intrigué M. Dubreuil et ses amis. Puis, apparurent, le long des parois du gouffre, des lueurs phosphorescentes : une désagréable odeur de musc se fit sentir, pendant que les cris de colère et les gémissements se faisaient entendre de plus belle.

Tout à coup, de grands battements d’ailes frappèrent les airs et, au même instant, une centaine et peut-être plus de dragons ailés firent irruption et se précipitèrent dans la direction des voyageurs.

Ceux-ci firent une décharge générale de coups de fusils et de revolvers.

Mais, déjà, les torches s’éteignaient sous les furieux battements d’ailes des dragons. Seul, le petit fanal électrique de Joë Murdock continuait d’éclairer cette scène fantastique.

Un tirailleur annamite avait roulé dans le précipice, entraîné par deux des monstres ailés, et ses cris d’angoisse se mêlaient aux hurlements des dragons et aux crépitements de la fusillade.

« En retraite ! mes amis, » cria l’ingénieur, en poussant Germaine et Jeannik dans le couloir qu’ils avaient d’abord suivi.

Et la retraite commença. Les échos de la caverne, réveillés par le vacarme, répétaient et multipliaient hurlements et coups de feu.

De nouveaux monstres surgissaient. Enfin, on arriva à la grotte des stalagmites. Sans s’inquiéter des monstres qui pouvaient les poursuivre, chacun prit sa course vers l’autre extrémité. Jean avait pris dans ses bras Germaine évanouie et courait en tête de tous, malgré le précieux fardeau dont il était chargé.

Enfin, la lumière reparut. Il n’y avait plus rien à craindre : certainement, les dragons, ennemis de la lumière du grand jour, ne se hasardaient pas dans cette partie de la caverne.

Quand, enfin, le calme fut rentré dans les esprits, l’on songea au départ. Chacun déplorait la mort du pauvre Annamite, mais il ne fallait pas songer à rechercher son cadavre. Il avait sans doute été dévoré par les dragons, et, ne l’eût-il pas été, il était impossible de lui donner une sépulture convenable.

L’on allait repartir, quand M. Dubreuil s’étonna de ne pas voir le fidèle Sa-Kun.

« Il ne peut être bien loin, dit Georges ; il était encore avec moi quand nous sommes sortis de la caverne. »

En même temps, il cherchait le palanquin mystérieux, pensant que Sa-Kun s’entretenait avec la religieuse bouddhique. Mais son étonnement fut grand, en ne l’apercevant pas. Le palanquin avait également disparu.
 
 

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(Paul Lordon, « Tragiques aventures d’une Française en Chine, » deuxième partie, chapitre VI, livraisons 29 et 30, in La Presse, quatre-vingtième année, nouvelle série, n° 7424 et 7425, jeudi 6 et vendredi 7 février 1913 ; l’illustration est extraite de la traduction tchèque de L’Espionne du Grand Lama que nous avions déjà signalée ici même : Carl Bell, Tajemný palankýn [Le Palanquin mystérieux] ; autorisovaný překlad z francouzštiny od Václava Šlosara [traduit du français avec l’autorisation de l’auteur par Václava Šlosara], Telč : E. Šolc, [1911] ; photographie de l’auteur illustrant l’article « Paul Lordon : 50 ans de journalisme » paru dans Le Ruy Blas, magazine illustré, n° 831, 15 mai 1928)

 
 

 

 

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Paul Lordon, « Tragiques aventures d’une Française en Chine, » trente-six livraisons, in La Presse, quatre-vingtième année, nouvelle série, n° 7454, jeudi 2 janvier 1913 [1], jusqu’au n° 7431 (la numérotation changeant au 1er janvier), jeudi 13 février 1913 [36].
 
 

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BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE DE PAUL LORDON

 

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La bibliographie que nous présentons ci-dessous ne prétend pas à l’exhaustivité. Nous avons délibérément écarté les pièces de théâtre et les nombreux contes de Paul Lordon, publiés surtout dans Fin de Siècle sous le pseudonyme de Bouguenais, pour nous concentrer essentiellement sur sa production romanesque, à l’exception toutefois de deux nouvelles assez longues pour entrer dans sa production de feuilletoniste. La tâche n’a pas été aisée, Lordon ayant multiplié les pseudonymes et les changements de titres, mais nous pensons avoir réussi à identifier sinon la totalité, du moins la majeure partie de sa production romanesque.
 
 

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« Le Tueur de filles, » sous le pseudonyme de G.-H. Doncroix, cent cinquante livraisons, in Le Petit Parisien, douzième année, n° 3861, mercredi 25 mai 1887 [1], jusqu’au n° 4011, samedi 22 octobre 1887 [150].
 
 

 

« Jean-la-Blonde, » sous la signature de Herbert de Sainte-Croix, in Le Petit Parisien, treizième année, n° 4256, samedi 23 juin 1888 [1], jusqu’au n° 4409, vendredi 23 novembre 1888 [153] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » annoncé le 7 août sous la signature de Georges Herbert, puis anonyme en cours de parution, in Le Public, neuvième et dixième années, du dimanche 9 août 1896 [1], jusqu’au jeudi 11 mars 1897 [198] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » annoncé le 7 août sous la signature de Georges Herbert, puis anonyme en cours de parution, in La Nation, treizième et quatorzième années, du n° 4173, dimanche 9 août 1896 [1], jusqu’au n° 4593, jeudi 11 mars 1897 [198] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » annoncé le 7 août sous la signature de Georges Herbert, puis anonyme en cours de parution, in Le Voltaire, dix-huitième et dix-neuvième années, du n° 5635, dimanche 9 août 1896 [1], jusqu’au n°5858, jeudi 11 mars 1897 [198] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » annoncé le 8 août sous la signature de Georges Herbert, puis anonyme en cours de parution, in La Justice, dix-septième et dix-huitième années, du n° 6070, dimanche 9 août 1896 [1], jusqu’au n° 6268, jeudi 11 mars 1897 [198] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » annoncé le 7 août sous la signature de Georges Herbert, puis anonyme en cours de parution, in La Cocarde, journal politique et littéraire, neuvième et dixième années, du n° 3008, dimanche 9 août 1896 [1], jusqu’au n° 4478, jeudi 11 mars 1897 [198] ; anonyme, sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » in L’Estafette, dix-huitième et dix-neuvième années, du n° 10646, dimanche 9 août 1896 [1], jusqu’au n° 11013, jeudi 11 mars 1897 [198] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » et la signature de G. Herbert, in Le Peuple français, organe de l’union nationale, sixième et septième années, du n ° 281, vendredi 14 octobre 1898 [1], jusqu’au n° 118, mercredi 3 mai 1899 [190] ; sous le titre : « Le Déserteur, grand roman contemporain, » et la signature de G. Herbert, in Le Petit Moniteur, vingt-neuvième et trentième années, du n ° 276, jeudi 13 octobre 1898 [1], jusqu’au n° 119, jeudi 4 mai 1899 [190].
 
 

 

« La Comtesse Fafa, » sous la signature de MM. Herbert de Sainte-Croix et Paul Lordon, cent-onze livraisons, in Paris, journal républicain du soir absolument indépendant, mercredi 14 novembre 1888 [1], jusqu’au vendredi 10 mai 1889 [111] (Le roman était annoncé sous le titre : « La Comtesse Fabia, » par G.-H. Doncroix dans Paris du dimanche 11 novembre 1888) ; sous le titre : « Une Viveuse » sous la signature de Herbert Paul, in Le Constitutionnel, journal politique, quotidien du soir, quatre-vint-unième année, n° 29306, du jeudi 14 février 1895 au n° 29405, mardi 11 juin 1895 ; sous le titre : « Un Homme de tous le mondes, » et la signature de Sainte-Croix, in La Souveraineté nationale, dixième année, n° 2836, mercredi 13 février 1895, jusqu’au n° 1466 [changement de numérotation], lundi 10 juin 1895 ; sous le titre : « Un Homme de tous le mondes, » et la signature de Sainte Croix, in Le Pays républicain, cinquantième année, n° 17915, du jeudi 14 février 1895 [1], jusqu’au n° 2024 [changement de numérotation], mardi 11 juin 1895 ; sous le titre : « Fabia » et la signature de Laure Don, in Le Petit Caporal, organe quotidien de l’appel au peuple, vingtième année, n° 43, du mercredi 13 février 1895 [inversion des livraisons 1 et 2 avec le feuilleton du 14 février], jusqu’au n° 162, lundi 10 juin 1895 ; sous le titre : « Le Prince Karlo » et la signature de Drolon, in Le Libéral, journal quotidien politique, du jeudi 14 février 1895 au mardi 11 juin 1895 ; sous le titre : « Le Prince Karlo » et la signature de Drolon, in L’Étendard, journal du soir, treizième année, du jeudi 14 février 1895 au mardi 11 juin 1895 ; sous le titre : « Le Prince Karlo » et la signature de Drolon, in L’Ordre et l’Union française réunis, journal du soir politique quotidien, dix-huitième année, n° 37, vendredi 15 février 1895 jusqu’au n° 131 bis, mercredi 12 juin 1895 ; sous le titre « La Comtesse Fafa, » et la signature de Georges Herbert dans Le Voltaire, vingt-deuxième année, n° 7788, mercredi 2 mai 1900 [1], jusqu’au n° 7901 [111], lundi 27 août 1900 ; sous le titre « La Comtesse Fafa, » et la signature de Georges Herbert dans La Justice, journal politique du matin, vingt-et-unième année, n° 7381, jeudi 2 mai 1900 [1], jusqu’au n° 7480, samedi 25 août 1900 [109] ; sous le titre « La Comtesse Fafa, » et la signature de Georges Herbert dans Le Public, huitième année, jeudi 2 mai 1900 [1], jusqu’au samedi 25 août 1900 [109].
 
 

 

« La Bru, » sous le pseudonyme de Doncroix, cent-sept livraisons, in La Lanterne, journal politique quotidien, quatorzième année, n° 4689, vendredi 21 février 1890 [1], jusqu’au n° 4815, vendredi 27 juin 1890 [107] ; sous le titre : « Le Crime d’une femme, » sous la signature de Paul Lordon et C. Decroix, in La Presse, soixante-dix-huitième année, nouvelle série, n° 6776, dimanche 8 janvier 1911 [1], jusqu’au n° 6925, mardi 18 juillet 1911 [120].
 
 

 

« Voleur d’amour ! » sous la signature de Georges Herbert, in Le Petit Parisien, quinzième année, du n° 4920, vendredi 18 avril 1890 [1], jusqu’au n° 5018, vendredi 25 juillet 1890 [98] ; sous le titre : « Voleur d’amour » et la signature de Georges Herbert, in La Nation, dixième et onzième années, du n° 3400, mardi 29 août 1893 [1], jusqu’au n° 3543, mardi 23 janvier 1894 [142] ; sous le titre : « Le Serment de Claude » et la signature de Georges Herbert, in La Presse, soixante-troisième année, nouvelle série, octobre 1895, jusqu’au n° 1370, jeudi 27 février 1896 [129].
 
 

 

« Pour l’Honneur ! » sous la signature de G.-H. Villelongue, in Le XIXe Siècle, journal républicain, dix-neuvième année, n° 6747, dimanche 6 juillet 1890 [1], jusqu’au n° 6807, jeudi 4 septembre 1890 [62] ; version modifiée, avec changement de nom des personnages, sous le titre : « Les Voleurs d’amour » et la signature de Georges Herbert, in L’Événement, vingt-et-unième année, du n° 7495, samedi 1er octobre 1892 [1], jusqu’au n° 7548, mercredi 23 novembre 1892 [44] ; sous la signature de Georges Herbert, in La Presse, soixantième année, nouvelle série, du n° 650, jeudi 8 mars 1894 [1], jusqu’au n° 728, samedi 26 mai 1894 [55].
 
 

 

« L’Œil de Chiva, » sous la signature de G.-H. Villalongue et Paul Féval fils, in Le XIXe Siècle, journal républicain, vingt-et-unième année, du n° 6976, vendredi 20 février 1891 [1], jusqu’au n° 7063, lundi 18 mai 1891 [84].
 
 

 

« Le P’tiot, » sous la signature de George [sic] Herbert, in Le Figaro, supplément littéraire, seizième année, n° 23, samedi 7 juin 1890 ; sous la signature de Georges Herbert, in Le Soleil du dimanche, du dimanche 19 avril 1891 [1], jusqu’au dimanche 3 mai 1891 [3].
 
 

 

« Le Secret du magistrat, », sous la signature de Georges Herbert, in Le Soleil, vingtième année, du n° 54, mardi 23 février 1892 [1] jusqu’au n° 124, mardi 3 mai 1892 [62] ; sous le titre : « Le Secret d’un magistrat » et la signature de Georges Herbert, in La France, trente-sixième année, du samedi 4 avril 1896 [1], jusqu’au jeudi 28 mai 1896 [51] ; sous le titre : « Le Secret d’un magistrat » et la signature de Georges Herbert, in Le Petit Moniteur, trente-et-unième année, du n° 70, mardi 13 mars 1900 [1], jusqu’au n° 146, vendredi 25 mai 1900 [66] ; sous le titre : « Le Crime de la rue Gît-le-Cœur » et la signature de Georges Herbert, in Paris, journal républicain du soir absolument indépendant, vingt-deuxième année, mardi 13 mars 1900 [1], jusqu’au vendredi 18 mai 1900 [62]. [Il est amusant de noter que la livraison 51 du lundi 7 mai reprend par erreur le titre : « Le Secret d’un magistrat »].
 
 

 

« Le Garçon Coiffeur, » sous la signature de Paul Lordon, in La Lanterne, journal politique quotidien, septième année, du n° 5788, vendredi 24 février 1893 [1], jusqu’au n° 5860 [62], dimanche 7 mai 1893 ; sous la signature de Paul Lordon, in Stamboul, journal quotidien [Constantinople], du samedi 20 mai 1893 [1], jusqu’au vendredi 14 juillet 1893 [44] ; sous la signature de Paul Lordon, in La Patrie, organe de la défense nationale, soixante-quatrième année, du mardi 26 juillet 1904 [1] jusqu’au jeudi 6 octobre 1904 [69].
 
 

 

« Les Deux Martyrs, » sous la signature de Paul Lordon, dans La Lanterne, journal politique quotidien, dix-septième et dix-huitième années, du n° 6060, jeudi 23 novembre 1893 [1], jusqu’au n° 6179, jeudi 22 mars 1894 [101].
 
 

 

« Poupée sans cœur, » sous la signature de Paul Lordon, puis de René Émery & Paul Lordon en cours de publication, in Le Radical, quinzième année, n° 75, du samedi 16 mars 1895 [1] au n° 179, vendredi 28 juin 1895 [ 102] ; sous le titre : « Les Bien-Aimées » et la signature de Gilbert Lallier, in Don Juan, troisième et quatrième années, du n° 232, dimanche 12 décembre 1897 [1], jusqu’au n° 281, mercredi 25 mai 1898 [47] ; sous le titre : « Aimons !… » et la signature de Bouguenais, in Fin de Siècle, journal littéraire illustré, dixième et onzième années, du n° 1003, jeudi 18 octobre 1900 [1], jusqu’au n° 1051, jeudi 28 mars 1901 [47].
 
 

 

« L’Amour vainqueur, » sous la signature de Bouguenais, in Fin de Siècle, journal littéraire illustré, huitième année, du n° 789, jeudi 22 septembre 1898 [1], jusqu’au n° 793, jeudi 6 octobre 1898 [5]. Cette nouvelle a été développée pour fournir le sujet du roman publié sous la signature de Gilbert Lallier et illustré par Gil Baer, « La Reine du Sabbat, roman de mœurs, » Paris : Éditions de la Librairie artistique, [1905].
 
 

 

« La Rose de Jehanne, » sous la signature de Gilbert Lallier, in Fin de Siècle, journal littéraire illustré, quinzième année, du n° 1479, jeudi 4 mai 1905 [1], jusqu’au n° 1500, dimanche 16 juillet 1905 [22].
 
 

 

« Tragiques aventures d’une Française en Chine, » sous la signature de Paul Lordon, in La Presse, quatre-vingtième année, nouvelle série, n° 7454, jeudi 2 janvier 1913 [1], jusqu’au n° 7431 (la numérotation changeant au 1er janvier), jeudi 13 février 1913 [36]. Plagiat de L’Espionne du Grand Lama de Gustave Le Rouge.
 
 

 

« Le Remords qui sauve, grand roman d’aventures et d’amour » sous la signature de Paul Lordon et Pierre Davesnes, in L’Ami du peuple, grand quotidien de doctrine politique et d’information, deuxième année, n° 284, vendredi 16 août 1929 [1], jusqu’au n° 371, lundi 11 novembre 1929 [89].
 
 

 

« Le Double Parjure d’Aliette Jaubert » sous la signature de Paul Lordon et Pierre Davesnes, in L’Ami du peuple, grand quotidien de doctrine politique et d’information, troisième année, du n° 903, jeudi 23 octobre 1930 [1], jusqu’au n° 965, mercredi 24 décembre 1930 [60].